Fiche d'identité du Hamster

 

 

 Hamster Doré

Hamster Roborovskii

Hamster russe

Hamster chinois

 Nom scientifique 

mesocricetus auratus 

Phodopus roborovskii

Phodopus sungorus

Cricetulus griseus

 Taille

15-18cm

7-9cm

7-10cm

8-13cm

 Poids

80-180gr

30-40gr

35-50gr

35-45gr

 Longévité

2 à 3 ans

2 ans

2 ans

2 ans

 Maturité sexuelle

35-45 jours

15-25 jours

18-23 jours

28-30 jours

 Gestation

16 jours

19-22 jours

20-22 jours

20-22 jours

 Nombre de petits

2-10

1-7

2-10

2-12

 Nombre de portées par an 

4 à 6

3-4

3-4

4-7

 Sevrage

15-22 jours

15-22 jours

15-22 jours

15-22 jours

 Moeurs

Omnivore - nocturne

Omnivore - nocturne

Omnivore - nocturne

Omnivore - nocturne

 Glandes de marquage

2 sur les flans

1 sur le ventre

1 sur le ventre

1 sur le ventre

 

Les différents hamsters domestiques

Il existe plusieurs races de hamsters.

Le hamster syrien (ou hamster doré)

Le hamster russe

Le hamster de Campbell

Le hamster de Roborovski

Le hamster chinois

Chaque espèce a différentes couleurs et on peut trouver des spécimens angora (poils longs) ou satin (poil brillant) chez le hamster syrien.

(voir diaporama ci-contre)

 

Le saviez-vous ?

Les hamsters ne vivent pas que dans des cages minuscules où ils font de l'exercice dans une roue... On en trouve encore une espèce en France, à l'état sauvage : le Grand hamster (Cricetus cricetus). Toutefois, cette espèce est au bord de l'extinction dans l'hexagone, avec une répartition se limitant à quelques communes autour de Strasbourg, en Alsace.

 

Avant d’être protégé en 1990, ce rongeur, de la taille d’un "petit" cochon d’Inde (en moyenne 25 cm pour une queue de 5 cm et un poids allant de 220 à 460gr), a été pourchassé et piégé jusqu’à perdre environ 90 % de son aire de répartition, depuis le début du XXe siècle. Connu pour les dégâts importants qu’il pouvait causer aux cultures, en consommant les jeunes pousses printanières avant de s’attaquer aux récoltes, il fut l’objet d’une lutte sans merci : piégeage, inondation des terriers, utilisation de chiens ratiers… d’autant que des primes étaient versées par certaines communes pour les captures. S’il résistait tant bien que mal, l’essor de la chimie lui porta un coup fatal, avec l’utilisation de capsules de phosphure d’aluminium placées dans les galeries des terriers alors que l’on ne pouvait plus parler de pullulation. Dès le début des années quatre-vingt, des naturalistes ont alerté sur la situation de plus en plus précaire de l’espèce, mais sans grand succès, et il faudra attendre 1990 pour que les destructions officielles s’arrêtent.
Dix-sept ans après, la situation du Grand hamster est de plus en plus critique. Aujourd’hui, les destructions intentionnelles ont cédé la place à la dégradation de ses espaces de vie. Ainsi, la régression des cultures de luzerne, de trèfle et le développement du maïs (lequel nécessite d’importante quantité d’eau) sont nuisibles au petit rongeur. De même, la diminution des prairies, la densification du réseau routier et un urbanisme en forte hausse bloquent toute possibilité de rétablissement de l’espèce, que cela soit en France ou dans de nombreux autres pays européens où des populations isolées perdurent encore.
Alex Belvoit